Qui n’a jamais rêvé de partir en safari en Afrique ? De nombreux pays nous viennent alors à l’esprit : le Kenya et la Tanzanie, bien évidemment, mais aussi l’Afrique du Sud ou la Namibie. On s’imagine alors gravir le Kilimanjaro, contempler les paysages de savane qui nous font rêver depuis le Roi Lion, et retenir son souffle face aux lions traversant majestueusement devant les véhicules des touristes chanceux venus admirer l’extraordinaire faune africaine.
Sans y avoir consacré un long temps de réflexion, nous avons décidé de choisir la Tanzanie pour notre premier safari. La Tanzanie a longtemps été LE pays des safaris, avant de voir les destinations se diversifier avec le développement du tourisme en Afrique. Mais en pleine saison sèche, la Tanzanie était la destination idéale pour observer les animaux venant se rafraîchir dans les points d’eau. Si ses 16 parcs nationaux garantissent une grande diversité de paysages, le circuit du nord du pays offre quelques uns des plus beaux sites d’observation de la faune. Si, vous aussi, vous aimeriez tenter l’aventure d’un safari en Tanzanie, je vous propose de découvrir cet itinéraire de 5 jours dans les parcs du Nord.
NB: Je remercie mon amie Maëlys Beulque, avec qui j’ai effectué ce safari, pour ses magnifiques photos que je mets en avant dans cet article, provenant d’un appareil de qualité légèrement supérieure à mon iPhone 🙃
Commençons par le commencement : qu’est ce que ce fameux Big 5 ?
« Alors, tu as vu les Big 5 ? »
La question que vous entendrez sûrement à de nombreuses reprises pendant votre safari en Tanzanie et à votre retour. Partir à la quête du big 5 est devenu une sorte d’obsession pour les visiteurs qui finissent très déçus si l’un d’eux n’a pas pointé le bout de son nez. Si vous vous demandez de quoi il s’agit au juste, voici une brève explication : les Big 5 sont un groupe de cinq mammifères africains reconnus comme les plus dangereux de la savane :
Le lion (ou simba en swahili. Eh oui, ça ne vient pas du Roi Lion !) :
C’est la cible la plus prisée des chasseurs mais sa protection est maximale dans les réserves. Il est chassé pour sa peau et sa crinière : plus cette dernière est grande, plus le trophée est prestigieux.
Le rhinocéros : une population chassée à outrance pour ses cornes… Il n’en reste que très peu en Tanzanie.
Le léopard : il sait se faire très discret dans la savane et est difficile à repérer. Il faut généralement le chercher en hauteur, dans les arbres, à l’ombre des branches. Les braconniers sont bien évidemment à la recherche de sa peau.
L’éléphant : traqué pour ses défenses qui alimentent le commerce de l’ivoire pourtant interdit, c’est l’une des espèces les plus sujettes au braconnage en Tanzanie.
Le buffle : chassé pour ses cornes, c’est de loin l’animal le plus dangereux du big 5. C’est le seul qui peut se mettre à attaquer en premier, avant même que le chasseur ait eu le temps d’ouvrir le feu (bien fait). Même blessée, la bête chargera ! Le buffle est la seule espèce animale du big 5 à ne pas être menacée depuis le siècle dernier en raison du braconnage.
Quel programme pour un safari en Tanzanie ?
Nul besoin de le préciser, la Tanzanie est immense et les distances sont trèèès longues, surtout avec des vitesses maximales limitées à 50 ou 80 km/h presque partout dans le pays. Ainsi, lorsque vous planifiez votre itinéraire pour votre safari, évitez de viser trop grand. Cela serait plutôt insensé de passer une journée au Serengeti puis de demander à votre guide de rejoindre la réserve de Selous le lendemain 🤣 Je vous conseille donc de vous concentrer sur une seule région, celle qui vous inspire 🙃
De notre côté, nous avons choisi d’effectuer notre safari dans les parcs du nord de la Tanzanie et avons eu le temps de visiter 4 parcs en 5 jours de safari. C’est un bon compromis : nous avons évidemment passé beaucoup de temps en voiture (c’est un peu le principe d’un safari !), mais avons vu beaucoup de paysages différents tout en profitant de chaque parc sans avoir la sensation de les survoler.
Arrivée à l’aéroport du Kilimanjaro
Après un long voyage et deux escales à Istanbul et Zanzibar, nous arrivons vers 6h du matin à l’aéroport du Kilimanjaro. Nous payons le visa sur place puis rejoignons notre guide qui, heureusement, est bien là pour nous accueillir. S’ensuit une heure et demie de trajet pour rejoindre Arusha, le point de départ des safaris. Sur la route, on croise quelques vaches et des écoliers qui nous souhaitent la bienvenue (« karibu ») avec un grand sourire et quelques grimaces depuis leur school bus. Arusha est située au pied du Mont Méru, le deuxième plus haut sommet de Tanzanie. C’est la troisième ville du pays après Dar es Salam et la capitale Dodoma. Désireuses d’avoir un aperçu de la vie locale, nous partons à sa découverte mais faisons vite demi-tour 🤣 effrayées par une ville beaucoup trop tentaculaire, bruyante, embouteillée et surpeuplée.
Nous passons alors l’après-midi au bord de la piscine de notre lodge pour reprendre des forces avant le début du safari le lendemain. Petite mention pour le Summit Safari Lodge où nous avons séjourné : personnel très accueillant, parfaitement propre, eau chaude et wifi ! Que demande le Roi !
Jour 1 : Parc national de Tarangire
Notre safari commence ! Nous mettons les voiles aux alentours de 8h en direction du parc national de Tarangire, le premier sur notre liste, qui se situe à environ deux heures et demie d’Arusha. Moins connu que ses voisins le Serengeti et le Ngorongoro, le parc de Tarangire possède néanmoins la deuxième concentration d’animaux sauvages du pays, dont la plus grande population au monde d’éléphants. Nous passons à peine l’entrée du parc que les animaux foisonnent déjà. Pas besoin de les chercher bien longtemps, nous n’avons qu’à tourner la tête pour voir d’innombrables gnous, antilopes et zèbres vivant en immenses troupeaux pour se protéger des trois prédateurs les plus redoutés de la savane : le guépard, le léopard et le lion (environ 700 lions résident dans le Tarangire). Si ces derniers se sont montrés plutôt discrets lors de notre visite du Tarangire, nous avons eu la chance de croiser la route de certains des animaux africains les plus emblématiques comme les girafes ou les éléphants qui peuplent l’Afrique depuis des millions d’années.
Mais l’intérêt du Tarangire ne s’arrête pas seulement à sa faune : les 2 850 km2 du parc regorgent de paysages variés mêlant savane arborée, acacias, termitières géantes et énormes baobabs, symboliques du Tarangire. Parfois, nous apercevons de gros trous dans le tronc de ces arbres : les braconniers chassant pendant la nuit y cachent leurs trophées.
Émerveillées par cette première journée dans la savane africaine, nous quittons le parc vers 17h et partons poser nos valises dans un nouvel endroit : le Fanaka Safari Lodge, situé dans le petit village touristique de Mto wa Mbu.
Je dois dire que la visite du Tarangire fut ma journée préférée du safari. Peut-être est ce parce que je découvrais la savane pour la première fois, mais j’ai vraiment adoré ce parc, notamment pour sa lumière, ses couleurs, la vie de ses paysages et sa faune abondante. Ne manquez absolument pas le Tarangire si vous planifiez un safari en Tanzanie !
Jours 2 et 3 : Parc national du Serengeti
Pour ce deuxième jour de safari, le départ est plus matinal. Nous prenons la route à 6h30 en direction du parc national du Serengeti, second parc animalier du continent après la réserve de Selous qui se trouve également en Tanzanie. Quatre longues heures de route nous attendent. La première est magnifique : nous longeons le parc du lac Manyara éclairé par les lueurs orangées du lever de soleil. Ici, la savane a laissé place à des forêts à perte de vue. Nous arrivons ensuite dans la zone de conservation du Ngorongoro et nous arrêtons pour admirer un point de vue sur le cratère dans lequel nous nous aventurerons deux jours plus tard.
Mais la route devient rapidement désagréable et fatigante : vent et poussière à volonté, rochers éparpillés sur la route obligeant notre guide à se transformer en pilote de rallye. Pour faire une pause, nous demandons à notre guide de faire halte dans un village massaï. Si les autres parcs nationaux de Tanzanie n’acceptent aucune présence humaine, la zone de conservation du Ngorongoro appartient toujours au peuple massaï et abrite environ 40 000 d’entre eux. On les aperçoit s’occuper de leurs troupeaux et vendre des bijoux de perles au bord des routes.
Je tenais vraiment à aller à la rencontre des Massaï lors de mon voyage en Tanzanie. Ces anciens guerriers drapés de rouge m’ont toujours fascinée. Arrivées en Tanzanie depuis l’Éthiopie et le Kenya il y a environ 300 ans, les tribus massaï sont connues pour résister âprement à la modernisation. Elles conservent le même mode de vie depuis des centaines d’années. Leur culture est focalisée sur l’élevage des bovins. Ces derniers leur fournissent les trois éléments indispensables à leur alimentation : la viande, le lait et … le sang, ainsi que d’autres produits élémentaires comme la peau et le cuir pour leurs maisons ou leurs habits.
Nous nous arrêtons donc à l’un des nombreux villages massaï et sommes vite accueillies par le chef du village qui ne tarde pas à nous demander 50$ (par véhicule) pour notre visite. Tous les membres du village se rapprochent ensuite pour nous accueillir avec leur étrange danse traditionnelle composée de cris aigus, de mouvements d’épaules et de multiples sauts. Une danse sans aucun sens à laquelle nous sommes bien évidemment invitées à prendre part. C’est parti pour se taper la honte devant les Massaï 😂 Nous rejoignons ensuite une petite hutte qui forme leur école. Instant émotion. Nous tombons nez à nez avec une quinzaine d’enfants révisant leur anglais qui nous accueillent en chantant, en riant et en applaudissant. Aucun doute que cette chorégraphie est un exercice sagement mis en place pour divertir les touristes mais j’en reste touchée. J’ai tout juste le temps de donner aux professeurs les cahiers et feutres que j’ai ramenés aux enfants, puis nous rejoignons le chef du village qui veut nous faire visiter sa maison. Même en ne dépassant pas le 1,65 mètre, je dois me plier en deux pour pouvoir entrer. Leçon d’humilité quand je découvre dans quoi ces personnes vivent et de quoi elles se contentent.
Enfin, la dernière étape, obligatoire, sans laquelle ils ne vous laisseront pas repartir 😂 : la visite du marché massaï. Et c’est parti pour nous faire culpabiliser : « n’oublie pas qu’on est 100 à vivre dans ce village, tu dois partager tes ressources », « achète les bracelets de ma mère, ceux de ma femme, ceux de ma deuxième femme, ceux de ma soeur » bla, bla, bla… Incapable de dire non à quoi que ce soit, je me retrouve à lui donner pas moins de 30€. Si on rajoute les 50 déjà lâchés à l’entrée, ça fait 80€ la visite du village massaï 😂. Je comprends maintenant pourquoi notre guide nous a demandé à plusieurs reprises si on voulait vraiment s’y arrêter. « Des Massaï modernes qui font du business ! » dit-il justement. Nous repartons déçues de l’aspect touristique de la visite mais ravies d’avoir vécu un tel moment.
Quatre heures plus tard, nous entrons enfin dans le parc national du Serengeti. Ce parc est mondialement célèbre pour ses vastes plaines et la migration de plus d’un million de gnous qui partent se réfugier au Kenya lors de la saison sèche. Ici, le temps semble s’être arrêté. Les plaines s’étendent à l’infini. Nous sommes d’abord dubitatives, on se demande même si l’on va parvenir à voir des animaux autres que des gazelles. Nous assistons d’ailleurs à notre première scène de chasse et voyons juste devant nos yeux un pauvre bébé gazelle se faire dévorer par deux chacals sans pitié, sous le regard déchirant de sa mère qui n’a rien pu faire.
Et c’est à ce moment là qu’opère la magie du Serengeti : les décors évoluent en permanence et nous nous retrouvons soudainement au coeur de la majestueuse savane africaine. Les girafes marchent gracieusement, les lionnes trônent sur leurs rochers et apprennent à chasser à leurs lionceaux pendant que les mâles cherchent les coins d’ombre pour se reposer (glander est plus approprié). Guépards et léopards leur tiennent compagnie mais sont bien plus difficiles à repérer. Des centaines d’hippopotames se donnent rendez-vous à l’hippo pool et offrent un spectacle fascinant. Nous nous approchons au plus près de troupeaux entiers d’éléphants. L’expérience est différente qu’au Tarangire : ici, il faut chercher attentivement les animaux, mais on y voit des choses encore plus incroyables.
Chaque soir, la tristesse nous envahit de quitter le parc où nous venons de passer la journée, mais c’est sans se douter ce qui nous attend le lendemain. Nous sommes restées deux jours dans ce parc, ce qui est suffisant mais bien évidemment trop court pour découvrir toutes ses richesses qui s’étalent sur plus de 14 000 km2. Une visite au Serengeti est absolument inoubliable, et je vous conseille de lui accorder deux jours dans le programme de votre safari en Tanzanie.
Palme d’or de nos hébergements lors de notre safari pour le Thorn Tree Camp, un camp d’une dizaine de tentes en plein milieu de la savane. Tentes ultra spacieuses, eau chaude, wifi et excellente cuisine. Une expérience inoubliable où nous entendions des hyènes ricaner en pleine nuit autour de notre tente, et profitions du spectacle du lever du soleil sur la savane devant un troupeau d’antilopes nous fixant de leurs regards perçants.
Jour 4 : Cratère du Ngorongoro
Pour notre quatrième jour de safari, nous quittons le Serengeti aux alentours de 7h30 et roulons environ 3 heures jusqu’à atteindre le célèbre cratère du Ngorongoro. La magie commence quand, à environ 3 000 mètres d’altitude, on découvre cet immense cratère large de 19 kilomètres, au coeur d’un volcan éteint. La vue est grandiose. Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, le cratère du Ngorongoro est l’une des véritables merveilles de l’Afrique. C’est un monde à part, oublié, plein de vie et d’une beauté singulière. Plus de 200 éléphants y vivent, et ils sont beaucoup plus grands qu’ailleurs en raison de leur alimentation. Ce cratère est également reconnu pour abriter la plus forte densité de lions et de prédateurs de l’Afrique. Même si, pour être honnête, nous en avons vu bien plus au Serengeti ! C’est également ici qu’il existe une très maigre chance d’apercevoir un rhinocéros noir, une espèce en danger critique d’extinction. Il n’en reste plus que 27 dans le cratère… Nous n’avons pas eu la chance de croiser la route d’une de ces bêtes. Le rhinocéros sera donc la seule espèce des Big 5 qui nous aura échappé pendant notre safari en Tanzanie. Quant aux buffles, introuvables dans le Tarangire et rares dans le Serengeti, ils sont plus qu’abondants dans le cratère.
Mais, en dehors de la faune (que j’ai d’ailleurs trouvée un petit peu moins variée que dans les autres parcs), c’est surtout les paysages du Ngorongoro qui m’ont frappée. On pourrait croire que la savane se ressemble partout mais c’est se tromper ! D’un endroit à l’autre du cratère, le décor change complètement et il est difficile de ne pas s’émerveiller. Inutile de le préciser, le cratère du Ngorongoro est évidemment un must à inclure dans le programme de votre safari en Tanzanie.
Jour 5 : Parc national du lac Manyara
Dernière étape de notre safari en Tanzanie, nous quittons notre lodge aux alentours de 7h30. Pour la première fois du séjour, pas besoin de la moindre heure de route pour rejoindre le parc dans lequel nous allons passer la journée. Nous arrivons au parc national du lac Manyara, l’un des plus petits et méconnus du pays. Traversé par une seule route reliant le nord et le sud, le parc du lac Manyara offre une végétation très variée, allant de la savane aux marais en passant par une très dense forêt. On y croise quelques familles d’éléphants et des hordes de babouins en proie aux léopards.
Ernest Hemingway décrivait le lac comme le plus beau d’Afrique, mais je ne partage pas trop son avis 🤣 En toute honnêteté, j’ai été un petit peu déçue par ce parc qui n’arrive pas à la cheville de ses voisins. Difficile de passer après le Tarangire, le Serengeti et le Ngorongoro… À 14h30, notre safari touche à sa fin. Il est temps de rejoindre l’aéroport du Kilimanjaro pour la suite de notre séjour à Zanzibar…
Comment organiser son safari en Tanzanie ?
Un safari ne s’improvise pas. En Tanzanie, les parcs sont immenses et la présence d’un guide est obligatoire. Le premier réflexe est souvent de regarder les voyages organisés par les agences françaises. Je vous le déconseille fortement. Les prix sont souvent inabordables et vous n’avez aucune garantie de bien vous entendre avec les familles qui vous entoureront. À la place, privilégiez les agences locales !!! Renseignez-vous sur les forums en ligne qui conseillent un certain nombre de guides locaux ayant monté leur propre agence. De notre côté, nous sommes passées par l’agence Kimgoni Tanzania Safaris, une petite structure montée par Philipo Kimgoni, un guide local possédant une connaissance extraordinaire des parcs tanzaniens. Quelques emails et messages échangés via Facebook Messenger, et notre safari était organisé ! Pour le tiers du prix proposé par les agences françaises, nous avons pu profiter d’un séjour organisé sur mesure en fonction de nos envies. Super guide (Alifa) et 4×4 privé en prime !
La Tanzanie est un pays extraordinaire qui a tous les atouts pour transformer un voyage en une aventure inoubliable : une faune incroyable, des plages paradisiaques, de fortes traditions culturelles et un accueil plus que chaleureux des habitants. Alors, ne tardez plus, et réservez votre safari en Tanzanie 😃
Bonus :
Après une semaine de recherches intensives à saouler notre guide avec nos « il est où le Kiliiiii », nous sommes enfin parvenues à obtenir un très bref aperçu des cimes enneigées du Mont Kilimanjaro sur notre chemin vers l’aéroport. C’était bref mais intense 🤣 Nous avons bien plus souvent vu le Mont Méru qui essaye tant bien que mal de rivaliser avec son voisin…
Envie de continuer à voyager ? Découvrez mes autres reportages en Afrique :
– Court séjour à Zanzibar : Visite de Stone Town et de Kiwengwa
5 réponses
C est un beau voyage! Qui fait drôlement envie
Le maitre mot semble être le dépaysement au sein d une nature encore préservée
C est magnifique et riche en souvenirs plein la tete
Ca fait envie
Les photos choisies sont tops ainsi que les commentaires et conseils. Quant aux paysages ca a l’air juste incroyable 😃😃
👏🏻👏🏻👏🏻👏🏻
Ça donne vraiment envie ! Super article et très belles photos 😊
Bonjour
Combien avez-vous payé votre safari
Merci
Bonjour ! Je ne me souviens plus exactement. Entre 1 000 et 1 500 € par personne, avec une réduction si on payait en espèces. Tout compris pour 6 jours de safari (hébergements gamme moyenne, nourriture et boissons, frais d’entrée dans les parcs, voiture et essence, guide). C’était en 2019.
Bon safari !